« je suis homosexuel depuis 2019. J’ai eu mon premier rapport sexuel avec Yakhya Nd, alias « Mama Yakhou »

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En attendant que les jeunes homosexuels, placés sous mandat de dépôt, avant-hier, pour acte contre-nature, comparaissent devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, «Les Echos» a fait une plongée en sous-marin jusque dans les profondeurs de l’enquête préliminaire du commissariat de police de Dieuppeul et en est sorti avec des révélations… effroyables sur les pédés. Des aveux qui font froid au dos sur l’ampleur du phénomène dans le pays.

La scandaleuse célébration de l’anniversaire suivi du mariage avorté du gay endurci Matar D. et son amant Moussa S. (en fuite) dans un appartement meublé et composé de deux chambres et d’un salon, sis à Sacré-Cœur 3 Extension de Dakar, suscite encore une vague d’indignation avec à la clé des aveux et témoignages qui font froid dans le dos et glacent le sang. Tout commence le vendredi 16 octobre dernier ; un jour coïncidant avec l’anniversaire du déviant sexuel invétéré Matar D, tailleur de profession et domicilié aux Parcelles Assainies de Dakar. Mais, voulant fêter en grande pompe l’évènement, Matar décide alors de repousser la date de célébration au lendemain samedi 17 octobre. Pour un anniversaire en grande pompe, il sert des cartons d’invitation à des amis déviants sexuels, venus notamment de Toubab Dialaw, Pikine et Guédiawaye. Matar câble son amant Moussa et demande de lui trouver un appartement à Sacré-Cœur 3 Extension. Il débourse aussi la somme de 5.000 F pour assurer la décoration des lieux.

Un des pédés a piégé le gérant de l’appartement en se disant membre d’un Dahira désirant organiser une fête

Oumar C. monte alors au front et active un gérant d’appartements à louer nommé Guédal B. Mais, pour ferrer celui-ci, le jeune garçon se présente à lui comme un membre d’un Dahira et lui indique vouloir organiser avec leur association une soirée religieuse dans l’appartement. Il lui déclare avoir l’habitude de célébrer chaque année une parelle cérémonie religieuse à Sacré-Cœur 3 Extension. Convaincu de la bonne foi du jeune garçon, Guédal accède, sans le savoir, à la requête de celui-ci et lui réclame 30.000 F pour 24h, avant de disposer de l’appartement en question. Ce dernier lui remet séance tenante la somme de 25.000 F et s’engage à lui verser incessamment le reliquat via Orange money. Guédal accepte l’offre sans arrière-pensée et lui file les clefs de l’appartement meublé. Il attend ensuite que le garçon et ses amis arrivent par compte-goutte et quitte les lieux pour rentrer chez lui.

Le gang débarque dans la rue en tenue de femme ; un habitant les file à bord d’une moto et alerte

Vers 2h du matin, une brusque coupure d’électricité intervient, plonge le secteur dans le noir et contraint des habitants, notamment un certain Turpin, à sortir de leurs maisons respectives pour profiter de la timide fraicheur du dehors. Turpin décide d’aller boire du thé avec des amis voisins. Soudain, il aperçoit dans la pénombre un groupe de jeunes garçons habillés en tenue de femme, qui déboulent d’une rue et marchent ensemble vers une destination inconnue. Turpin et ses voisins restent sans voix et regardent impuissants la procession silencieuse de la meute de déviants sexuels. Ils chargent un de ses amis à prendre en filature le groupe. Le bonhomme enfourche sa moto et se lance discrètement sur les traces des jeunes garçons. Qui arrivent à l’appartement meublé pris en location et s’y engouffrent.

Le voisinage envahit l’appartement, les contraint à ouvrir la porte et tombe des nues

Le scootériste soupçonne les garçons d’acte contre-nature et alerte par téléphone son voisin Turpin. Ce dernier ameute le voisinage et fait irruption devant l’appartement. Ensemble, ils tapent avec insistance à la porte et somment les occupants d’ouvrir. Sans succès. Ils font un boucan d’enfer sur les lieux et menacent d’utiliser la méthode forte pour accéder à l’intérieur. D’autres voisins arrivent en catastrophe, s’en mêlent et profèrent des injures. Un des gays nommé Omar C. ouvre la porte de l’appartement, affiche de grands airs et peste contre les voisins de quartier, histoire de les intimider. Ces derniers le repoussent, pénètrent dans l’appartement et découvrent des ignominies. Notamment des préservatifs, des lubrifiants, des huiles pour femme, des tests Vih sida et des médicaments codéines.

Les homosexuels exfiltrés et sauvés d’une vendetta meurtrière de la population

Omar C. téléphone d’urgence au gérant de l’appartement meublé qui lui a fait la location et dit que les voisins du quartier ont débarqué sur les lieux pour tenter de saboter leur fête. Le gérant débarque, tombe sur une foule monstre, se renseigne et informe son employeur. Craignant une vendetta contre les déviants sexuels, ils alertent le commissaire de la police locale, Aïssatou Ka, qui dépêche illico-presto ses éléments de la brigade de recherche en patrouille de sécurisation. Ceux-ci arrivent en mission commando, dégagent la foule surexcitée et exfiltrent les jeunes gays. Ils les embarquent dans leurs fourgonnettes et les conduisent au commissariat.

26 gays au total, dont trois étudiants ; mais 24 arrêtés et deux en fuite

Au décompte des déviants sexuels interpellés puis mis aux arrêts dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 octobre dernier, vers 2h du matin, les hommes du commissaire Aïssatou Ka de Dieuppeul en ont dénombré vingt-six dont trois étudiants. Il s’agit en effet des nommés Ousseynou Th, Meïssa Mb. et Abdoulaye Ng. Les autres mis en cause évoluent dans des secteurs d’activité professionnelle divers. Notamment un poseur de cils et un artiste danseur. Les vingt-quatre ont été coincés. Les deux autres nommés Moussa S. et Khadim Mb. manquent toujours à l’appel.

V. P. NDIAYE

PEDE DEPUIS 2019 ET AUTEUR DU MARIAGE AVORTE

Matar D. assume tout et évoque son 1er rapport sexuel avec sa «copine» alias «Mama Yakhou» chez lui

S’il y a un parmi les vingt-quatre jeunes déviants sexuels interpellés qui assume tout et revendique avec fierté son statut, c’est sans doute le tailleur de profession nommé Matar D. Ce dernier semble ne rien regretter de sa célébration d’anniversaire suivi de son mariage avorté avec l’assistant social nommé Moussa S. en fuite. Il lâche d’emblée à l’endroit des enquêteurs : «je suis homosexuel depuis 2019. J’ai eu mon premier rapport sexuel avec Yakhya Nd, alias ‘’Mama Yakhou’’. C’était chez mes parents aux Parcelles Assainies. On a récidivé au même endroit. Il était considéré comme ma ‘’copine’’», a soutenu Matar qui revendique le statut de cerveau du gang.

Il avoue que ses invités sont homos

Interpellé sur le profil des invités à son mariage, Matar rétorque ignorer si ceux-ci sont tous des homosexuels. Cependant, le tailleur de profession soutient par contre que tous ceux qu’il a personnellement invités sont des gays endurcis. Aussi, il les cite un à un. En l’occurrence Youssou Nd, Mamadou S, alias Papa, Ousseynou Th, et Mamadou D, dit Junior. A la question de savoir comment il les a reconnus, le pédé au mariage raté indique avoir une manière bien particulière entre eux de s’identifier. «On se reconnait à travers des photos et des vidéos pornographiques de gays. J’ai une fois eu l’occasion de visionner les téléphones portables. Notamment celui de Papa. Je suis le cerveau du groupe», a soutenu Matar.

Les deux gays en fuite faisaient l’amour avant l’arrivée des flics

Très en verve, Matar a déclaré avoir surpris Khadim Mb. et Moussa S. en train de s’envoyer en l’air dans l’une des deux chambres de l’appartement à son arrivée sur les lieux pendant ce temps, le reste des invités attendait tranquillement dans le salon que la cérémonie démarre. «J’ai aussitôt refermé la porte de la chambre et je suis entré dans l’autre chambre pour m’habiller. C’est sur ces entrefaites que les flics ont débarqué. Moussa et Khadim ont réussi à prendre la fuite.

V. P. NDIAYE

Moussa Mb., étudiant en informatique, dit avoir couché trois fois avec son ami

Tout comme le cerveau autoproclamé du gang des pédés Matar D, Moussa Mb. a lui aussi tout assumé et déclare être étudiant en informatique à Guédiawaye Darou Salam. «J’ai eu à trois reprises des rapports sexuels avec un ami du nom d’Abdourahmane D. domicilié à Fass Mbao. J’ai commencé à faire des rapports contre-nature depuis l’année 2019», a-t-il fait remarquer. Les autres étudiants ont juste avoué leur statut de gay. D’autres mis en cause ont tenté vainement de nier les faits. En disant avoir cessé leurs agissements.

V. P. NDIAYE
LES ECHOS

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