La virginité occupait une place importante dans la société sénégalaise. Jadis, elle était tellement valorisée qu’au lendemain de la première union charnelle des deux conjoints, c’était une obligation institutionnelle de battre des tam-tams, quand la femme se révélait vierge. Et le mari offrait un cadeau à son épouse pour la remercier de s’être préservée jusqu’au mariage. Le plus souvent, c’est une somme d’argent conséquente qu’il remettait à sa jeune femme.
Le pagne blanc de la jeune femme, maculé du sang virginal, était ainsi exhibé publiquement le lendemain de la nuit de noces. Et c’est cette fameuse cérémonie, qui accompagnait la nuit de noces, que l’on appelle ‘’le laabane’’. Mais, de plus en plus, cette coutume tend à disparaitre. En effet, nombre de jeunes filles perdent leur virginité avant le mariage. Et elles qui sont encore vierges sont assez émancipées qu’elle veulent consommer leur mariage hors des yeux indiscrets. Ce qui enterre progressivement la pratique du « laabane ».
Dans cette vidéo ci-dessous, le Tambour major Birame Ndiaye Rose donne des explications. Regardez
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