Sa mère accusée de « deum » par le village , Ibrahima Faye la tue

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Ibrahima Faye qui ne supportait plus de voir les habitants de son village traiter sa mère d’anthropophage, a atrocement mis fin aux jours de sa génitrice.

Ibrahima Faye qui ne supportait plus de voir les habitants de son village traiter sa mère d’anthropophage, a atrocement mis fin aux jours de sa génitrice.

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Les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie de Ngoundiane ont été informés, avant-hier, de la découverte d’un corps sans vie d’une vieille femme dans sa chambre au village de Niakh. Sur les lieux pour faire les constats d’usage, ils vont trouver Bintou Diouf morte dans son lit. Reconnue dans son village comme une déficiente mentale, la dame de 59 ans gisait dans une mare de sang. Certaines indiscrétions ont voulu faire croire à un suicide, voulant prétexter sa déficience mentale.

Toutefois, l’exploitation des indices sur les lieux du drame sera déterminante pour la suite de l’enquête : la plaie béante qui balafre le dos de la victime était si acérée et profonde qu’elle ne pouvait être provoquée que par un objet tranchant et contondant. Et la défunte ne pouvait pas se l’être infligée. Les investigations accoucheront de fortes soupçons sur Ibrahima Faye, fils de la défunte, qui avait un alibi fait de fils décousus.

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Auditionné par les enquêteurs de la brigade territoriale de gendarmerie, il se perdra dans ses dénégations, confortant les soupçons des enquêteurs. Aux premières heures, le garçon avait nié avoir tué sa mère. Par contre, hier, il est passé aux aveux. Sur son mobile, Ibrahima Faye signale qu’il ne pouvait plus supporter d’entendre les villageois traiter sa famille d’anthropophage.

Il note que ses frères et sœurs ont dépensé des sommes d’argent colossales pour soigner sa mère qui ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. «On s’est presque ruiné pour la guérir. On l’a amenée partout dans les hôpitaux et même chez certains guérisseurs», dira-t-il, précisant que la maladie de sa mère indisposait toute sa famille. Surtout lui qui était gêné de la voir traîner dans les rues, quand elle piquait des crises, débitant des noms de personnes décédées dans le village.

Les populations ont fini par la traiter d’anthropophage qui aurait mangé les disparus. Ibrahima Faye n’était finalement plus à l’aise dans son village. Car au delà de sa mère, les populations avaient commencé à les traiter de cannibales, à se méfier d’eux et à les indexer comme l’incarnation des esprits malveillants. Le jeune garçon qui avait honte de sa mère avait décidé de la tuer pour mettre un terme à l’opprobre et au discrédit jeté sur sa famille.

Ibrahima Faye a pensé que la meilleure solution d’effacer la honte de sa famille était d’effacer sa mère du monde et de maquiller le meurtre en suicide. Ainsi trouvant sa génitrice dans sa chambre, il l’a froidement tailladée avec une machette et est tranquillement ressorti pour aller vaquer à ses occupations. Le présumé meurtrier est gardé à vue à la brigade territoriale de la gendarmerie de Ngoundiane.

OUSSEYNOU MASSERIGNE GUEYE

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