Publié par Un scandale retentissant d’espionnage à grande échelle secoue le quartier huppé de Ngor-Almadies, suscitant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et occupant la Une de plusieurs journaux ce mardi. Cette affaire, révélée par les services de cybersécurité, concerne un réseau de caméras clandestines installées dans des appartements meublés.
Démantèlement du réseau
Le propriétaire des lieux, identifié comme S. Diallo, aurait placé des caméras dissimulées dans chaque pièce, offrant une vue directe sur les lits. Ces dispositifs enregistraient à l’insu des locataires, capturant leurs moments d’intimité.
Découverte choquante
Selon L’Obs, plus d’une centaine de vidéos compromettantes ont été découvertes, mettant en scène des couples dans leur intimité. Parmi les victimes, une cinquantaine de couples ont été identifiés à ce jour, dont une dizaine de clients réguliers, qui ont été filmés à plusieurs reprises sans leur consentement.
Réactions et suites judiciaires
Cette affaire a provoqué une vive émotion et des appels à des sanctions exemplaires. Les services compétents poursuivent leur enquête pour établir l’étendue de ce réseau et identifier les victimes restantes. Pendant ce temps, des voix s’élèvent pour dénoncer les atteintes graves à la vie privée et réclamer des mesures pour renforcer la sécurité dans les établissements locatifs.
Ce scandale relance également le débat sur la protection des données personnelles et la régulation des équipements de surveillance dans le pays.
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