« Le “rôle des parents” ? C’est de prodiguer à leurs enfants une éducation de base. Il incombe ensuite à l’État de jouer un rôle complémentaire. Par exemple, les enfants commencent à être obsédés et pervertis par ces kiosques de jeux de hasards (carte xaaliss) qui prolifèrent comme des champignons, surtout dans les quartiers populaires. Ces jeux de hasard sont à la base de nombreux échecs scolaires. Ils incitent les enfants à la recherche de l’argent facile. Augmentent l’insécurité et les agressions.
Les parents peuvent bien Gérer la maison. Mais il est de la responsabilité de l’État de gérer la rue !
Connu en exégèse sous l’appellation générique de «maysir», le jeu de hasard, sous toutes ses formulations, est banni par toute les religions monothéistes. L’Islam, en l’interdisant, cible indistinctement «tous les jeux de hasard» : des jeux de dés aux paris d’argent, en passant par les loteries, fussent-elles parrainées et organisées par les États :
«Ô criyant, le vin (al-khamr), le jeu de hasards (al-maysir) ne sont qu’abomination et œuvre du Diable. Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez. À travers eux, le Diable ne veut que jeter parmi vous l’inimitié et la haine, afin de vous détourner de l’invocation d’Allah et de la prière. Allez-vous donc y mettre fin ?» – Sôratul Mahida, v90-91 (JAMRA). »
Ong Jamara Islamiqu
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