Décès de DMX : Le monde rap sur le choc

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Le rappeur DMX, figure du hip-hop des années 2000, est mort à l’âge de 50 ans, comme l’annonce sa famille ce vendredi dans un communiqué. Il avait été hospitalisé le 2 avril à l’hôpital de White Plains, banlieue new-yorkaise où il résidait, à la suite d’une crise cardiaque.

DMX s’est imposé sur la scène populaire dans les années 1990. Le rap est alors un genre en pleine expansion, alors que le public voit émerger des figures telles que Snoop Dogg ou Notorious B.I.G. Elevé au rang d’icône, il a vu sa carrière pavée de succès et de problèmes judiciaires. Il a bénéficié d’un succès retentissant jusqu’au milieu des années 2000, avant de connaître une résonance plus discrète.

Enfance difficile

Né Earl Simmons à Baltimore le 18 décembre 1970, DMX passe son enfance dans la ville de Yonkers, dans l’Etat de New York. Seul garçon d’une fratrie de cinq, il a évoqué à plusieurs reprises avoir été maltraité par sa mère. En 2019, il a notamment confié à GQ qu’elle « lui a cassé deux dents avec un balais » lorsqu’il avait 6 ans.

Remarqué pour ses talents de beatboxer au début des années 1990, il se consacre à l’écriture de ses propres textes. Après la sortie de premiers singles qui ne rencontrent pas le public, il entre dans la bande des jeunes rappeurs à suivre en 1995 en posant sa voix sur le morceau Time to Build de Mic Geronimo, aux côtés de Jay-Z et Ja Rule.

Carton historique

Le triomphe arrive en 1998 avec le titre Get At Me Dog, certifié disque d’or. La même année, il sort son premier album, It’s Dark and Hell Is Hot, qui se hisse à la première place du classement de Billboard, avec un deuxième hit, Ruff Ryders’ Anthem.

Le succès ne se démentira pas pendant plusieurs années. Il est à ce jour le seul rappeur dont les cinq premiers albums sont arrivés en tête du prestigieux classement: Flesh of My Flesh Blood of My Blood, And Then There Was X, The Great Depression et Grand Champ, sortis entre 1998 et 2003, ont tous réalisé l’exploit. And Then There Was X, son troisième opus, était porté par le single Party Up, qui reste l’un de ses morceaux les plus emblématiques. Dans ses disques, DMX expose sa part d’ombre et ses démons intérieurs, faisant de lui l’une des figures les plus sombres du hip-hop.

 

 

 

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