M. Ndiaye, tailleur, âgé d’une trentaine d’années, a vécu l’enfer. Il aurait été séquestré et victime d’abus sexuels dans un salon de massage, sis à la Cité Mixta. En effet, une proxénète aurait pris en location un appartement à ladite Cité, afin de piéger les hommes pour des rapports sexuels.
Six personnes impliquées dans cette torride affaire de mœurs ont été arrêtées par les éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Tout est parti d’une plainte déposée par M. Nd. au commissariat de l’unité 15 des Parcelles Assainies. Dans sa déposition, le plaignant a affirmé avoir été agressé sexuellement par une belle de nuit, alors qu’il s’était rendu dans un salon de massage, sis à la Cité Mixta.
Le tailleur, résidant à l’unité 26 des Parcelles Assainies, a confié avoir obtenu le numéro du salon de massage via Facebook. Après réservation pour une séance de massage suivie d’une prestation sexuelle, il est parti sur les lieux où il a trouvé quatre femmes et cinq hommes habillés comme des femmes. Se Sentant gêné par la présence de ces derniers à l’allure efféminée, M. Ndiaye a décidé de rebrousser chemin.
Ce qui n’a pas plu à la proxénète, A. M. et ses comparses. Ainsi Ndiaye aurait été acheminé de force dans une chambre où il a été molesté par les employés de l’entreprise du sexe. Le tailleur aurait été ensuite contraint à coucher avec la prostituée, F. D.. Une scène dégradante qui a été immortalisée par la proxénète qui a envoyé la vidéo obscène à l’une de ses copines.
À peine libéré, M. Ndiaye qui a été également délesté de 100.000 francs, est allé à la police. Au cours de leur descente dans le lieu de débauche, les limiers ont trouvé trois hommes et trois femmes sur place, dont la maquerelle, A. M. et la fille de joie, F. D. Âgée de 45 ans, A. M., gérante du salon de massage, a assumé les faits. Toutefois, elle a tenté de faire croire aux flics qu’elle a filmé la scène érotique pour pouvoir prouver que la victime a couché avec F. D. moyennant 10.000 francs.
100 préservatifs et une vingtaine de lubrifiants saisis
Durant leur perquisition, les enquêteurs ont saisi une centaine de préservatifs, une vingtaine de téléphones portables et des lubrifiants. Déférés au parquet lundi dernier, les six mis en cause sont poursuivis pour séquestration, viol, chantage sexuel, collecte illicite de données à caractère personnel et proxénétisme. Mais, ils ont fait l’objet de plusieurs retours de parquet.
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