Publié par Depuis la sortie de Adji Sarr, des analyses fussent de tous bords. Selon la spécialiste en pathologie psychiatrique, Khayra Thiam, analyser le discours de viol parait très délicat et requiert une oreille professionnelle pour établir sa véracité ou non du fait de la complexité de l’esprit dans sa globalité.
Pas comportement typique pour une victime de viol
Au lendemain de la sortie de Adji Sarr, beaucoup se sont transformé en personne capable d’analyser les dires d’une victimes de viol. Nombreux d’entre eux sont ceux qui disent : » une victime ne doit pas parler comme ça. Son comportement ça doit ça et ça ». Eh bien, la spécialiste Khayra Thiam les recadre et explique qu’il n’existe pas un comportement typique pour une victime de violence sexuelle. « On a pas de comportement typique d’une victime de violence sexuelle. Dans la mesure où pouvait qui dans les 72heures vont développer ou des étapes psychotique types bouffés d’errantes aigues ou alors dans des étapes psychotiques plus graves. Dans d’autres situations des victimes de violences sexuelles vont arriver dans des états de sidération », détaille-t-elle.
Distinction entre l’avis d’un spécialiste et celui de l’opinion
Selon elle, il faut opérer une distinction nette entre l’opinion et celle du spécialiste. « Souvent dans l’opinion publique on a tendance à moins croire une victime qui va présenter des incohérences dans son discours. Alors que nous, en tant que professionnelles, plus le discours est incohérents on a tendance à le croire. On y accorde un intérêt important. Mais on ne peut en regardant simplement une personne agir dire telle et dire il y a forcément ça », fait-elle savoir.
Les victimes s’expriment différemment
Par ailleurs, elle affirme que chaque victime compte tenu de plusieurs paramètre, a bien sa maniéré d’aborder ce qui lui est arrivé. « Il y a des victimes qui on des mots pour le dire. Elles peuvent mettre de mots sur ce qui leur est arrivé. C’est souvent des victimes qui ont bénéficié d’un environnement très protecteurs, très contenant qui les ont aidés. Il y a d’autres qui sont toujours coincées et écrasées par la honte au point même arrivées chez le psychologue émet un ton extrêmement long avant d pouvoir évoquer quoi que ce soit de leur traumatisme », parle la spécialiste à la matière.
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