Le Premier ministre Ousmane Sonko a décidé de ne pas siéger à l’Assemblée nationale, malgré son élection en tant que député lors des législatives du 17 novembre, où Pastef a remporté 130 sièges. Il a préféré se consacrer pleinement à ses fonctions de chef du gouvernement, une position qu’il juge stratégique pour mettre en œuvre son programme politique. Cette décision a été officiellement communiquée au Parlement le 2 décembre, lors de l’installation de la 15e législature.
Cependant, il est important de souligner, selon les journaux L’Observateur et Le Soleil, qu’Ousmane Sonko n’a pas démissionné de son poste de député. Il a simplement suspendu son mandat, une démarche qui laisse la porte ouverte à une éventuelle reprise de ses fonctions parlementaires à l’avenir.
Dans une vidéo, Omar Faye, analyste politique, explique les raisons derrière cette décision. Selon lui, Sonko aurait opté pour cette suspension plutôt qu’une démission complète pour conserver une certaine influence et flexibilité au sein de l’Assemblée nationale, tout en restant aligné sur les objectifs stratégiques de son parti. Cette décision reflète également une volonté de maintenir un équilibre entre ses responsabilités exécutives et la dynamique parlementaire.
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