Publié par Ce week-end, Macky Sall, l’ancien président du Sénégal, s’est exprimé par téléphone avec ses militants à propos des élections législatives imminentes. Il a pris position face aux accusations et rumeurs circulant à son sujet, notamment celles de « deal » avec les nouvelles autorités sénégalaises et de « sabotage » présumé de la candidature d’Amadou Ba, son ancien Premier ministre et candidat à la présidence lors des dernières élections.
Macky Sall a fermement démenti toute entente avec les dirigeants actuels, soulignant qu’il n’existait aucun accord secret entre lui et les autorités en place. Il a exprimé son désarroi face à ce qu’il considère comme des tentatives visant à « casser » son parti et à ternir son image. Il a déclaré que cela ne réussirait pas, affirmant que ses partisans resteront « toujours debout ».
Concernant les accusations selon lesquelles il aurait « vendu » le Sénégal, Macky Sall a défendu sa décision de ne pas se présenter à un troisième mandat, expliquant qu’il voulait maintenir la paix dans le pays. Il a également rappelé qu’il avait fait voter la loi d’amnistie pour préserver la stabilité nationale. Selon lui, les arrestations de membres de son parti par les nouvelles autorités prouvent qu’il n’y a aucun « complot » entre eux.
Macky Sall a également averti que si ses partisans ne se mobilisaient pas, les autorités pourraient dissoudre davantage d’institutions publiques, comme elles l’ont fait avec l’Assemblée nationale et tenté de le faire avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Concernant les relations avec Amadou Ba, Macky Sall a déploré les accusations de « sabotage » de la candidature de celui-ci. Il a rappelé qu’il avait choisi Amadou Ba contre la volonté de la majorité de ses partisans et qu’il avait financé sa campagne de la même manière que pour ses propres campagnes présidentielles. Pour Macky Sall, ceux qui quittent son parti aujourd’hui utilisent ces accusations comme prétexte pour justifier leur départ, ce qu’il perçoit comme une forme de « trahison ».
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