Abdou Lahad Seck – « On ne peut être petit-fils de Serigne Touba et aller se faire masser jusqu’à… »

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Abdou Lahad Seck, le député n’a pas raté son homologue Cheikh Abdou Mbacké lors du vote de la loi portant report des législatives jusqu’au 31 janvier 2022. « Fi mèmoume Soxna moy setou Serigne Touba ndakh bayam moy domou Serigne Touba direct » a lancé Abdou Lahad Seck en direction de Cheikh Abdou Mbacké de Bokk guis guis.

Les élections territoriales se tiendront finalement au plus tard le 31 janvier 2022, suite à un amendement du gouvernement. Alors que le député de l’opposition, Cheikh Abdou Mbacké, a vu ses deux amendements sur la tenue des Locales «au plus tard le 19 décembre 2021» rejetés. Le député a même proposé «la suspension de l’évaluation du processus pour organiser les élections locales au plus tard le 19 décembre 2021». Cheikh Abdou Mbacké dont l’objectif était de retarder au maximum ce vote, a agacé la majorité à telle enseignement que Abdou Lahad Seck s’est senti investi d’une mission. Prenant la parole, il a attaqué frontalement Cheikh Abdou Mbacké.

« Seuls les Khalifes généraux et le président de la République sont épris par la paix. On ne peut prétendre être un petit-fils de Serigne Touba, aller se faire masser jusqu’à avoir des problèmes et crier à l’injustice. Alors que le Saint homme a toujours dit, que deux personnes non mariées ne doivent pas être seuls dans une chambre. Arrêtez la manipulation, mais croyez bien que c’est Macky Sall qui est l’élu du peuple. Arrêter de dénigrer les ministres à l’hémicycle et un fois dehors, vous sollicitez des marchés » a sermonné le député du département de Mbacké. Dans cette vidéo, Abdou Lahad Seck a expliqué que Cheikh Abdou Mbacké n’est pas un petit fils de Serigne, par conséquent, il devrait arrêter de jouer sur son nom de famille.

Il appartiendra donc à la Commission politique du dialogue national de proposer une date consensuelle avant le 31 janvier 2022 pour la tenue des élections locales. A défaut, le gouvernement va soumettre une date. Initialement prévues avant le 28 mars dernier, les Locales ont été repoussées principalement à cause de 2 facteurs, selon le ministre de l’Intérieur. Il s’agit de l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral. «La Com­mission politique du dialogue national qui devait s’y atteler est restée plus de 6 mois sans travailler à cause de la pandémie. Ce qui a entraîné un retard dans la satisfaction des 2 préalables pour organiser une élection», selon Antoine Diome.

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