Liberté de la presse : « Je suis journalise, mon patron m’a renvoyé parce que j’ai mis dans mon statut wathsap « halte à l’esclavagisme »!

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Aujourd’hui, c’est la journée mondiale de la presse. A l’occasion, un confrère témoigne dans Sunubuzz comment son patron l’a renvoyé parce qu’il a simplement mis un statut dans Wathsap disant « halte à l’esclavagisme ».

Je m’appelle, C. D, jeune journaliste-écrivain, je suis victime de mon engament syndical. En effet,  j’ai bossé dans un Journal (presse écrite) un ans 4 mois avant d’être renvoyé pour un statut que j’ai mis dans mon Wathsap. Celui-ci dénonçait les conditions draconiennes dans lesquelles les journalistes travaillent au Sénégal (manque respect de la part des patron de presse, la plupart en tout cas)

Un métier que j’aime tant, le journalisme. Au réveil, autant de question me secoue. Est-ce le bon métier ? Ne devrais-je pas renoncer, aller vers d’autres aventures ? Pourtant, des questions qui ne m’ont jamais traversé l’esprit jusqu’à avant-hier quant mon boss m’a renvoyé parce que j’ai mis dans mon statut « Halte à l’esclavagisme ». Ces quelques lettres suffisent pour le mettre en rogne. Vous comprendrez donc combien les journalistes sont exploités, et muselés dans les organes de presse, en tout cas nombreux d’entre eux.

Je ne voulais pas écrire, car je me disais juste que c’est la destinée qui s’accomplit tout bonnement.

Mais quand je pense que ce métier, celui que j’aime tout telle une mère, me tourne le dos, ou du moins quelqu’un en profite pour m’oppresser, alors je n’ai rien fait à part réclamer un avenir meilleur pour tout journaliste, j’ai envie de tout laisser tomber et de s’écrier sur tous les toits, pas pour moi, mais pour tous les autres journalistes qui se battent chaque jour que Dieu fait, avec des cœur pincées, tenaillés, parce que leurs patrons de presse les oppressent.

Pour parler d’esclavagisme, on n’a pas besoin d’aller interrogé le passé, à l’instant, ici au Sénégal, des patrons exploitent plus que les précurseurs de la traite négrière.

A cette journée dédiée à la presse, je répète les mêmes mots qui ont causé mon renvoi dans ce journal (presse écrite) : « Halte à l’esclavagisme ».

SUNUBUZZ !

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