Publié par Il dit : « ceux qui parlent de détenus politiques devraient être plus circonspects. Ce n’est pas parce que vous êtes politiciens et que vous êtes arrêté que vous êtes un détenu politique », donne-t-il la leçon aux activistes. et de clamer : « il n’existe pas de détenu politique au Sénégal, et si une personne est incarcérée pour délit politique, elle sera forcément libérée par les juges“.
La furie populaire notée dernièrement s’est abattue presque sur de nombreux autorités étatiques. Même des « Ndanane » du palais de la République n’ont pas été épargnés.
Latif Coulibaly informe qu’il a reçu des menaces et son domicile et son numéro est partagé. « Moi-même, des gens ont retrouvé mon numéro de téléphone, partagé l’adresse de mon domicile. Comment pourrait-on tolérer cela ? s’inquiète Abdou Latif Coulibaly, lors d’un entretien avec nos confrères de Jeune Afrique.
Ce que le Sénégal a traversé dernièrement, il y a longtemps qu’il ne s’est pas produit. Des femmes, des hommes, se levant comme un seul homme pour faire face à une seule cause. Un tel combat où est mêlé le courroux d’une jeunesse qui veut découdre avec une classe politique, aura entrainé certains dans le saccage et le pillage des biens publics. D’autres vont aller même jusqu’à cibler des autorités afin d’incendier leur maison. De cette lutte, des âmes ont été perdues à jamais que des familles, une nation continue à verser des larmes en guise de commémorer leurs mémoires.
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