Ousmane Sonko dit non à la fermeture du campus et plaide pour une amélioration de la vie estudiantine

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Enfin, le leader de Pastef Ousmane Sonko se prononce sur les conditions draconiennes que vivent les étudiants, surtout en ce mois de ramadan. Ainsi, il va parler d’abord des causes, dira non à la fermeture du campus social, et d’attaquer Macky Sall ainsi que ses ministres.

Dans un texte publié aujourd’hui, Sonko, commence d’abord par « dire parlons des causes » des conditions dans lesquelles vivent les étudiants. Il dit être meurtri « par les multiples violences que subissent nos jeunes sœurs et frères étudiants ».

Pour lui, « la première violence ce sont les conditions d’études et d’existence inhumaines dans les amphithéâtres et les campus, tellement bondés qu’il faut faire des coudes pour assister aux cours, pour se loger (jusqu’à 10 étudiants par chambre), ou suivre une longue queue pour se restaurer ». 

La deuxième violence, selon Ousmane, c’est le retard apporté au paiement de leurs bourses d’études, pourtant vitale pour l’écrasante majorité d’entre eux, souvent issus de milieux assez modestes », et la troisième violence « c’est la brimade disproportionnée à chaque fois qu’il veulent manifester contre ces traitements déshonorants infligés par leurs propres gouvernants, avec son lot de blessés, d’arrestations et, quelques fois, de morts d’étudiants jamais élucidés. Et de parler de la quatrième et cinquième violences qui, estime Sonko, sont les plus insidieuses et relève d’ordre psychologique. « l’étudiant sénégalais est moralement torturé par l’absence d’horizon, toujours tenaillé par le doute, voire le scepticisme d’un présent difficile et d’un lendemain sans perspective aucune de trouver un travail », peste Sonko dans sa note. Et de continuer : « l’étudiant sénégalais est toujours sous le choc causé par le regard et l’image que projette de lui le seul responsable de sa condition, c’est à dire les pouvoirs publics »

Ecrivant ainsi, le leader de Pastef clashe le gouvernement. « Les étudiants s’entendent toujours traiter de voyous, de délinquants, de jeunes ratés et maintenant, de terroristes par le gouvernement et ses démembrements », dit-il.

Et de faire savoir que le « Président de la République, ministres, DG et autres, tous produits de nos universités du temps de leur lustre, leurs enfants déroulent tranquillement leurs études dans les meilleures universités du monde au Canada, aux États-unis, en France… où ils vivent dans des palaces et valsent entre les avions pour des vacances à Dubaï, Paris ou la Californie. Quand ils sont au Sénégal, leur vie se résume aux villas, boites de nuit et de jeux des quartiers chics de Mermoz, point E et Almadies où ils se déplacent en voitures de luxe coûtant des centaines de millions. TOUT CELA AVEC L’ARGENT DU CONTRIBUABLE détourné de ses destinations que sont l’éducation et la santé, entre autres ».

Entre autres, il dit ne pas étre d’accord de la fermeture du campus sociale. « Oui à la régulation et à la règlementation des universités qui doivent absolument demeurer des espaces de savoir, de paix et de quiétude, mais je dis non à la fermeture du campus social qui compromettrait davantage la situation et les chances d’une jeunesse déjà trop abandonnée et sacrifiée, alors que le premier semestre n’est même pas bouclé », annonce le chouchou de Pastef. 

D’après lui, pendant ce temps que les étudiants souffrent, « les gouvernements continuent à vendanger les intérêts nationaux aux étrangers, à entretenir un système d’escroquerie sur les deniers et biens publics, à dilapider l’argent public dans des rassemblements politiques farfelus et à mentir à cette jeunesse par des promesses chimériques d’emplois ». 

SUNUBUZZ !

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