Djiary Sow, une féministe qui s’embourbe dans une pensée libertine

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Diary Sow, on l’attendait depuis. En fille féministe, elle invite des camarades à défier la société sénégalaise, et de vivre comme bon leur  semble. Eh bien, là, tout est clair, Diary, la jeune écrivaine, est dans la peau  d’une sénégalaise, mais dans l’esprit de fille européenne. Sacrée Diary !

Quand on l’est déjà, on ne peut plus reculer. Diary Sow, elle l’est déjà. En effet, depuis sa disparition (puis apparition) il y a près de 4 mois et le lancement de son second ouvrage, Diary Sow a fait sa première apparition publique.

Lors du «Forum exclusivement féminin», une plateforme de rencontres et d’échanges initiée par l’Institut français de Saint-Louis dont elle était l’invitée, la meilleure élève du Sénégal en 2018 en a profité pour parler de ses ouvrages, mais s’est également présentée comme féministe.

Elle déclare  : « je pense que chaque femme doit vivre sa vie comme elle le sent, sans avoir à rendre de compte sur ses choix, comportements ou attitudes », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter qu’elle n’est « pas certaine de pouvoir se conformer au modèle de femme imposé par notre société ».

Des propos qui n’enchantent guère une partie des Sénégalais, qui trouve que la jeune fille se perd.

« On ne fait pas ce que l’on veut dans la vie, tu t’en rendra compte dans l’avenir »; « Non non Diary, la vie ce n’est pas comme ça. avant de faire une chose, faut en parler à tes Kilifa. Nous ne sommes pas des Toubabs », sont certains commentaires postés sur les réseaux sociaux suite à cette déclaration de Diary Sow.

Elle est qui finalement ?

An analysant les propos de Diary Sow, on peut, sans doute, dire qu’elle est une fille sénégalaise, mais vivant dans l’esprit d’une fille européenne. Djiary semble confondre ce qu’est féminisme et ce qu’est la liberté. Elle invite alors a défier les valeurs d’une société régie fondamentalement dans le respect de la gérontocratie (kilifa) et des conventions sociales.

Dire qu’elle n’est « pas certaine de pouvoir se conformer au modèle de femme imposé par notre société », c’est dire de ne point voir ce model de femmes que nous avons au Sénégal.

Cela sous-entend que Diary incarne une autre façon de femme sénégalaise, toute différente de sa maman ou nos mamans. Que veut-elle devenir ? Lol, peut-être une femme Toubab, qui mange à la façon Toubab, qui se parle à la toubabée et qui va aller chercher un mari comme, certaines d’entre elles le font. 

SUNUBUZZ !

 

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